Développeur·se
Front-End
La partie visible de l’iceberg
Le métier de Développeur·se front-end
Les éléments clefs pour se décider
Le/La développeur·se front-end et le/la développeur·se back-end sont deux professions composantes du métier de développeur·se web. Celles-ci sont amenées à travailler régulièrement ensemble sur des projets communs. Toutefois, elles jouent chacune un rôle particulier dans l’optimisation d’une application et d’un site internet.
Si l’une s’occupe de la partie visible par les internautes, l’autre se charge du côté technique. La mission d’un·e développeur·se front-end consiste donc à participer à la création de l’interface utilisateur d’un site ou d’une application web. Il/Elle intervient sur tous les éléments apparaissant à l’écran et géré par le navigateur web de l’utilisateur. C’est la partie visible de l’iceberg. Cela correspond à ce que voit un internaute, l’interface utilisateur quand il/elle visite un site ou quand il/elle utilise une appli sur son téléphone portable.
La partie front se compose de deux sous-ensembles complémentaires : la programmation/développement, d’une part, le design et son ergonomie de l’autre.
La partie invisible de l’iceberg correspond à tout ce que l’utilisateur ne voit pas : les programmes qui tournent sur des serveurs et les bases où sont stockées les données. Et ça, c’est le domaine du développeur back-end.
Et comment appelle-t-on un développeur qui maîtrise les deux parties de l’iceberg ? Il s’agit du développeur full stack, et il est beaucoup plus rare.
Un métier recherché
Le/La développeur·se front-end est un poste très recherché qui exige aussi bien de la technicité que de la créativité.
Un métier bien payé
Très recherché, le/la développeur·se front end touche tout au long de sa carrière une rémunération motivante, très évolutive avec l’expérience. Entre 28K€ et 35K€/an pour un junior.
Et après ?
Un·e développeur·se front-end pourra enrichir ses compétences en se dirigeant vers le back-end (et devenir dev full-stack) ou s’orienter carrément vers le design UX. Au fil des années, il/elle peut gagner en responsabilités managériales.
Est-ce fait pour moi ?
En charge de la partie visible d’un site Internet, ce métier exige de la technicité et de la créativité, mais pas seulement…
Développeur·se front-end :
que fait-il ?
Le rôle d’un·e développeur·se front-end consiste à participer à la création de l’interface utilisateur d’un site ou d’une application web. Il/Elle intervient sur tous les éléments apparaissant à l’écran et géré par le navigateur web de l’utilisateur. Il y a donc une partie design/ergonomie et une partie développement. Ses missions sont les suivantes :
- Contrôler et documenter tous les éléments de la chaîne du “serveur jusqu’au client” qui contribuent à l’accessibilité et à la performance du site et ses fonctionnalités,
- Découper, monter et intégrer les designs ou maquettes (interfaces utilisateur) en utilisant les langages de développement appropriés : HTML, CSS, php, Javascript…,
- Veiller à la qualité de l’intégration du code internet produit par les équipes de développement et au respect des normes et standards associés aux technologies utilisées notamment la compatibilité du site avec les différents navigateurs,
- Résoudre les difficultés techniques liées au rendu du site et optimiser son accessibilité,
- Rester en veille permanente pour identifier les évolutions du métier, l’émergence d’outils, de nouveaux langages, suivre l’évolution des navigateurs…
Un métier recherché
Un·e développeur·se front end peut travailler dans de très nombreuses entreprises : agences web, grandes entreprises, PME, startups….Selon l’importance du site web, du logiciel ou de l’application à développer, une entreprise choisira soit d’internaliser la compétence front en embauchant directement un développeur (CDI, stage, alternance) soit de faire appel à un freelance, une ESN (entreprise de services du numérique), ou à une agence de développement externe.
Un métier bien payé
En début de carrière, le/la développeur·se front-end touche généralement autour de 30K €/an. Puis, selon les compétences qu’il/elle a acquis et son expérience, le/la développeur·se front-end peut facilement évoluer vers 40K €/an et plus. Arrivée en fin de carrière, il/elle peut accéder à une rémunération dépassant largement les 50K €/an.
Et après ?
Avec de la pratique et de l’expérience, le/la développeur·se front-end peut compléter ses compétences et devenir dev full-stack en maîtrisant d’autres langages (PHP, Python, Java, Ruby, NodeJs …). Il/Elle sera ainsi capable de tout gérer seul·e, du back-end au front-end. D’un point de vue hiérarchique, un·e développeur·se front expérimenté·e peut prétendre à un poste de Lead developer front (il/elle managera alors une équipe de développeur·se·s, intégrateurs, UX/UI designers…) ou à un poste de Tech Lead Front (il/elle prendra alors uniquement la responsabilité technique de la partie frontend).
Certain·e·s développeur·se·s front-end se tournent aussi vers les métiers de designer UX/UI, webdesigner, chef·fe·s de projets, développeur·se·s mobile ou encore Product Owners. En s’appuyant sur son réseau et son expérience, il/elle pourra aussi se lancer à son compte, en tant que freelance.
Est-ce fait pour moi ?
Le/la développeur·se front-end est avant tout un·e passionné·e d’informatique. Minutieux et adaptable, il/elle est doté·e d’une maîtrise parfaite des langages informatiques (Java, PHP, HTML, etc.), des CMS et des hébergeurs, ainsi que d’un bon sens de la logique et de l’analyse. Mais parce qu’il/elle travaille sur la partie visible des sites/application, le /la développeur·se front end est aussi un·e professionnel·le créatif, doté·e d’un solide sens de l’esthétisme. Il/Elle a de bonnes compétences en graphisme (maîtrise des logiciels de PAO et CAO).
Le/La développeur·se front end s’inscrit dans une équipe pluridisciplinaire et exerce au contact d’interlocuteurs variés. Il/Elle doit donc jouir d’un bon relationnel, savoir se montrer à l’écoute et pédagogue. Il/Elle a le sens du collectif. Travaillant sur des projets très variés et qui évoluent avec les technologies, le/la développeur·se front-end doit savoir se renouveler et suivre les évolutions web, l’actualité des règles et normes qui peuvent changer.
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